Rien d'autre que la célèbre police système d'Apple « Geneva » en représentation bitmap, mais en tant que police vectorielle ; pixellisée comme la « Geneva » en 9 ou 10 points, voire en trop petite résolution, c'est-à-dire en dessous de 8 points ; idéale pour les thèmes « pixellisés ».
 
Un anachronisme à l'ère du numérique : alors que tout le monde parle de progrès, ce même progrès a pour conséquence que l'écriture à l'écran a dégénéré en quelque chose de pixellisé et d'illisible. Sur les écrans, chaque objet est représenté par la juxtaposition de pixels individuels. Ces pixels sont si petits qu'ils sont presque imperceptibles. Plus il y a de pixels par unité de surface (c'est-à-dire plus la résolution est élevée), plus l'image perçue s'estompe dans l'œil pour devenir une unité nette.
 
Cette police DePixel est basée sur les polices d'écran « Geneva » et « Chicago » développées par Apple Computer. Elle simule la structure des lettres à partir de pixels individuels. Il en résulte une police qui, quelle que soit sa taille, laisse toujours apparaître la structure de quelques pixels individuels.
 
La DePixel Illegible est née de l'exagération de l'effet de pixellisation. Comme pour les autres styles, elle est constituée de pixels individuels. La hauteur de la capitale n'est que de 5 pixels et la n-hauteur de 4 pixels. De plus, elle présente l'effet bien connu sur le Web d'une représentation trop petite des caractères, qui rend les textes presque illisibles. Le DePixel Illegible n'est pas vraiment illisible. Ses formes ont été détruites avec soin.
Un alphabet bien lisible doit en revanche avoir une hauteur d'au moins 9 pixels : 5 pixels pour les hauteurs de l'x , et 2 pixels pour les longueurs supérieures et inférieures. Le DePixel Klein (petit) correspond à ces proportions.
Dans la DePixel Schmal (étroite), la hauteur de l'x est étirée d'un à six pixels, tandis que les longueurs supérieures et inférieures sont de deux pixels.
La DePixel Breit a été créé en élargissant les lettres d'un pixel.
 
Contrairement aux coupes « normales “, la police système ” Chicago » d'Apple a servi de base pour les autres styles. Grâce aux traits de base doublement larges, on obtient ainsi, pour la même taille de pixel de base, une police nettement plus grasse et plus grande.
 
La DePixel Breitfett n'est rien d'autre qu'une police semi-grasse étirée sur deux fois sa largeur.
 
En théorie, il est ainsi possible de « numériser » n'importe quelle forme d'écriture. Ce type de réduction aux plus petits éléments de l'écriture technicisée trouve son attrait dans l'apparente contradiction entre les dessins vectoriels les plus exacts techniquement possibles et la construction primitive à partir de « blocs de construction ».